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Printemps de l’esprit critique 2024 : l’initiative organisée par Universcience devient un événement national

La pensée critique, essentielle pour appréhender l’information pléthorique et le monde de manière avisée, est mis à l’honneur pendant 15 jours avec des événements dans toute la France, et un focus cette année sur l’intelligence artificielle (IA)

Des outils et des réflexions pour aider les citoyens à trier, évaluer et s’approprier l’information « aujourd’hui surabondante et dérégulée ». Tout un programme, ambitieux et essentiel. Universcience s’y attelle depuis 3 ans avec la quinzaine annuelle dédiée, baptisée Printemps de l’esprit critique.. Jusqu’ici la manifestation était parisienne, à la Cité des Sciences et de l’Industrie et au Palais de la Découverte qui se répartissaient les événements, comprenant des ateliers, des conférences, des expositions et des formations. À la Cité des Sciences, on met l’accent sur le thème de la saison à savoir l’intelligence artificielle, avec un programme totalement inédit de cinq médiations qui tournent en continu.

Paris et province réunis pour diffuser la pensée critique

À Paris, la Cité des Sciences et le Palais de la Découverte sont renforcés avec la participation d’une quinzaine d’autres lieux, musées, facultés, associations scientifiques. En banlieue, on peut citer la participation de l’ANSM (Agence nationale des médicaments et produits de santé), l’Exploradôme de Vitry-sur-Seine, la Bibliothèque sans frontières de Montreuil.

En province, la médiathèque André Malraux à Strasbourg, l’ENSSIB (École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques) à Lyon, la Bibliothèque Méjanes-Allumettes à Marseille, trois médiathèques à Montpellier, une médiathèque et Quai des Savoirs à Toulouse, la bibliothèque Mériadeck et Cap Science à Bordeaux. Le façade atlantique nord-ouest est particulièrement représentée à Brest (médiathèque François Mitterrand) et le Radôme – Cité des Télécoms à Pleumeur-Bodou, l’Espace des sciences à Rennes, la bibliothèque départementale de la Manche à Saint-Lô, le Dôme à Caen et l’Atrium à Rouen.

Au total, une cinquantaine d’organisations actrices de culture scientifique et de l’éducation aux médias sont offerts aux citoyens pendant ces deux semaines. Une excellente occasion de cultiver son esprit critique !

Affiche de l’exposition « Au cœur de l’esprit critique » à Villeurbanne
Image de l’atelier « Jouez avec l’infodémie » au Dôme à Caen

Baromètre de l’esprit critique : attention à ses propres perceptions

Universcience a développé un baromètre, sondage réalisé annuellement depuis trois ans comme outil de mesure de l’esprit critique en interrogeant un échantillon représentatif des Français sur leur rapport à la science, aux médias et au débat d’idées. C’est un outil de communication intéressant associé au Printemps de l’esprit critique. Cette année des questions en ouverture de sondage ont été posées sur la perception et la compréhension de l’intelligence artificielle, sur quoi elle va avoir le plus d’impact.
Bien évidemment, on retrouve à chaque fois des disparités en matière de sensibilité à l’esprit critique en fonction de caractéristiques socio-culturelles, mais aussi de lieu de vie et de genre. Si on veut dresser un portrait robot d’après ce baromètre, l’archétype si on puit dire de la personne peu sensible à l’esprit critique est une femme de classe populaire habitant dans une petite ville…
Mais globalement, les Français considèrent avoir l’esprit critique en grande majorité (75 %). Ceux-là disent consulter beaucoup d’opinions avant de se faire la leur, et aussi que les affirmations basées sur la logique et la science a tendance à les rassurer.

Car ce site d’actualité est largement consacré à la réflexion et à la défense de l’esprit critique, avec une section éducative qui lui est dédiée et des articles qui parlent régulièrement de la façon dont il est malmené voire instrumentalisé sur les réseaux sociaux. Lieu de polémiques, d’opinions sur base d’émotions, son observation et son analyse peuvent permettre de voir à quel point chacun y est soumis à ses biais de confirmation et de réassurance sur ses propres avis et la difficulté à ne pas entrer ou s’affranchir des opinions d’influenceurs, isolés ou en groupe, qui recherchent surtout le « buzz » et la lumière, parfois au nom de la science et de l’esprit critique. Alors, plus que jamais, cultivons cette pensée critique, en ce Printemps et toute l’année, pour pouvoir faire le tri des informations et nous concentrer sur la valeur des contenus plutôt que sur les étiquettes.

Image d’en-tête : dessin de presse WAN pour Science infuse

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