Transcription propos du Pr Raoult vidéo YouTube 29/6/2021 « Reprise épidémique chez les personnes vaccinées »
Transcription : @fabrice_frank – merci de nous rapporter toute erreur ou omission pour correction – vidéo : tout en bas.
Question : « Professeur Didier Raoult, que pensez-vous de ces infections par SARS-Cov-2 chez les patients vaccinés ? »
Cela montre, là aussi, je regrette de de rester en cohérence avec moi-même mais globalement pour tous ces vaccins ARN si vous voulezil n’y a guère de magie, donc, c’est des vaccins qui mutent beaucoup euh donc il se crée sans arrêt des nouvelles, des quasi-espèces, il se crée de, sans arrêt des variants, si vous voulez, et donc on n’est pas surpris de voir qu’il y a des variants qui résistent ; et en plus ces vaccins sont des vaccins qui n’ont pas une efficacité considérable, en fonction du variant ils ont un taux de protection réelle qui est entre 60 et 80 %.
Donc ce qui se passe et ça, je le regrette c’est qu’on vit trop au rythme du journalisme qui est une information par heure, maintenant; avant c’était par jour, maintenant c’est par heure, il y a une nouvelle information qui est plus ou moins vérifiée puis il y a un nouvel espoir et un nouveau désespoir et la médecine n’’est pas comme ça, et les épidémies ne sont pas comme ça, ça nécessite d’avoir un peu de calme et d’avoir des données d’observation avant d’avoir des conclusions. Là, les données d’observation qu’on voit c’est, on a dit, regardez les anglais sont le modèle ; moi j’avais un peu de doutes par prévention parce que les plus grosses bêtises qui ont été faites pendant cette épidémie ont été faites par les Anglais et comme c’est le modèle de tout le monde on a beaucoup suivi les bêtises des anglais et ce qui amène à faire qu’il est vraisemblable que la mortalité la plus élevée dans le monde a été celle de Londres qui, était le phare de la rechercher médicale.
À Londres, on trouve le Lancet, Nature etc, c’est une question, d’ailleurs, il faudra bien se poser et on voit bien, c’est-à-dire qu’il y a une distorsion de l’information dans les journaux anglais qui amène à faire que c’est eux qui en sont les premières victimes donc là où il y a eu le plus de victimes c’est là. Globalement où il y avait le plus de journaux scientifiques, le plus de moyens financiers pour, pour les soins, le plus de corruption et le plus d’industrie pharmaceutique, c’est là. Donc c’est un espèce de paradoxe, ça montre qu’il y a un paradoxe au fait que c’est devenu un inconvénient d’être celui qu’on pensait être le leader, c’est, c’est quelque chose qui nous amènera à réfléchir.
Donc, j’ai vu récemment et vous verrez la vidéo, une courbe de correspondance entre le degré de la corruption évaluée dans les pays les plus riches et la mortalité pour Covid et vous verrez qu’il y a des corrélations qui sont très claires, le pays le moins corrompu c’est le Danemark, et c’est un des pays qui a le mieux géré. Ils n’ont pas d’industrie, ils n’ont pas, voyez, il y a, et ils ont des règles de fonctionnement qui empêchent que ça dérive complètement donc il y a un vrai problème, donc là comme d’habitude on a dit c’est les Anglais qui savent le mieux faire? regardez ils ont fait un vaccin extraordinaire, je ne sais pas qui c’est qui voudra encore bientôt du du vaccin Astra Zeneca comme euh, l’histoire du remdésivir, c’est, c’est une espère d’acmé où ils ont réussi à en vendre un milliard la veille jour où on disait que ça servait à rien mais enfin là on voit que les Anglais ont dit : Regardez c’est merveilleux eux qui savent faire qui ont vacciné à tour de bras bah l’épidémie s’écroule mais
Actuellement, le nombre de cas quotidien il est équivalent 0 celui du cœur de l’épidémie en novembre, donc, une évolution de la courbe telle qu’elle est là maintenant, quelle est la part du vaccin dedans, il est possible que le vaccin joue une certain part du jeu mais en pratique comme il y a des variants et qu’il continuera à y avoir des variants et bien c’est surtout le variant indien qui se développe actuellement aux États-Unis et en Angleterre mais aussi aux États-Unis mais aussi en France et bien il est bien possible qu’effectivement la vaccination soit plutôt moins efficace avec ce nouveau variant et, envers d’autres , c’est aussi ce qu’on trouve maintenant en Israël et que donc euh, la politique de, extrêmement active de vaccination n’aura pas donné les résultats escomptés et donc le modèle que l’on nous présentait est actuellement derrière nous en termes épidémiologiques, alors qu’il a vacciné plus, donc les choses ne sont pas si simples, encore une fois, il n’y a pas de baguette magique ; chez nous, on voit, voyez que le nombre de vaccinés suit très précisément la courbe de l’épidémie, c’est bien
avec simplement la proportion des vaccinés que vous voyez ici, qui augmente
Cela c’est le nombre de positifs qui diminue parce que l’épidémie diminue mais la proportion des vaccinés parmi nos positifs augmente et on n’a pas l’impression qu’elle soit radicalement différente de celle des non-vaccinés donc c’est, c’est une question qui remet encore une fois sur la table, attendez, on ne peut pas penser que tout va être réglé par la vaccination telle qu’elle existe maintenant. Après l’avenir n’appartient à personne, comme disait Victor Hugo, on verra bien, mais pour l’instant on n’a pas une solution parfaite avec ce type de vaccins. Donc ce vaccin, la capacité de ce vaccin à protéger l’ensemble de la population même quand on a des taux de vaccination extrêmement élevés est incomplète donc il restera des problèmes à régler et en particulier par le soin.
Question : « Est-ce que les patients vaccinés font le même type d’infection que les patients non vaccinés ? »
Oui, globalement sur ce que nous avons, nous on a eu 572 patients vaccinés qu’on a analysés, disons parmi ceux-là, il y a eu 10 % d’hospitalisés ce qui correspond globalement à ce que nous avons avec, ce que nous avons eu pendant toutes, tous ces épisodes épidémiques, il y en a eu 7 qui sont passé en réanimation et 8 qui sont morts donc on a une mortalité qui est comparable à ce que nous avions chez les gens non vaccinés.
Mais je vous rassure, bien entendu les gens qui meurent sont, c’est la même population c’est-à-dire que ce sont les sujets qui sont très âgés ou des sujets qui sont, qui ont une espérance de vie très faible. Donc il faut revenir aux choses c’est quand même que cette maladie tue des gens de plus de 65 ans qui ont des facteurs de risque associés ou des gens de plus de 75 ou 85 ans qui ont une espérance de vie très faible.
Donc ce n’est pas une maladie qui va tuer, se mettre à tuer des enfants sauf si le virus change ou s’il y a un autre virus mais ce n’est pas le cas donc, globalement y compris même les statistiques de l’INSEE montrent qu’on a une baisse de mortalité dans toutes les tranches d’âge jusqu’à 60 ans. Il n’y a qu’à partir de 60 ans que la mortalité a augmenté en 2020 par rapport à 2019 donc, un, ça ne mérite pas un tel affolement, deux, il faut soigner les personnes en particulier les personnes âgées, trois, il faut vraiment tester des molécules anodines comme l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine en particulier dans ces épisodes-là et en particulier dans les EHPAD où c’est le problème le plus important et globalement on sait que presque toutes les demandes d’essais thérapeutiques dans les EHPAD ont été refusées au niveau de ce pays aussi bien les nôtres, que, celles de l’essai multicentrique d’Angers, on le sait maintenant, parce que on a eu des données officielles de l’ANSM répondant aux gens qui voulaient évaluer ça dans les EHPAD, ça a été refusé, donc la population la plus à risque c’est celle-là. Si vous voulez vraiment diminuer la mortalité, il faut se préoccuper de cette population avec des médicaments connus sans risque, pour pouvoir les traiter et baisser la mortalité, voilà !
Question : « Est-ce que les variants sont tous aussi sensibles au vaccin et est-ce que les personnes porteuses vaccinées sont contagieuses ? »
Alors, on a l’impression, mais c’est, qu’on n’a pas les données statistiques suffisantes, on a l’impression, nous sur notre donnée, nos données que le variant indien est plutôt relativement plus fréquent, c’est-à-dire que 50 % des variants indiens que nous avons sont chez les vaccinés. On voit qu’en Angleterre ou en Israël, c’est comme ça que ça se passe mais pour l’instant, nos données chiffrées nous ne nous permettent pas, il n’y a pas suffisamment de cas pour pouvoir faire des statistiques qui démontrent qu’il y a un risque relatif plus important avec la variant indien qu’avec les autres.
Ensuite, il faut remettre les choses au point, parce qu’il y a des journaux, en particulier un journal du soir qui est spécialisé dans l’information parallèle, les, le, les patients porteurs du virus et pas malades sont aussi contagieux que les autres, donc ils ont du virus, ils sont du virus cultivable et donc la proportion virus cultivable chez les gens qui sont asymptomatiques est la même que chez ceux qui sont symptomatiques, et la même que ceux qui sont vaccinés et porteurs du virus, d’accord. Donc, le reste ce sont des opinions, parce que personne au monde n’a cultivé autant de virus que nous, on est à 3 000 souches isolées. Personne n’a ça, donc on est les seuls à pouvoir faire des statistiques, les autres font des déductions, d’accord ! Et le fait de ne pas savoir faire pousser de virus en particulier si on garde les cellules dans des conditions toxiques, ce que font beaucoup de laboratoires qui ne sont pas spécialisés dans la culture de ce virus à partir d’échantillons humains ne peuvent pas garder les cellules pendant plus de 7 jours, et donc les cultures un peu plus lentes, ils passent à côté. Donc quand il y a peu de virus, il faut être capable de garder les cellules pendant 15 jours pour les détecter. Il faut qu’il y ait énormément de virus pour pouvoir les détecter les 7 premiers jours, donc les gens qui ne savent pas, mais ça c’est de la science c’est pas de la communication journalistique; C’est de la science [rires]. La science, on ne peut pas dire que quelqu’un qui est porteur dans l’appareil respiratoire haut, la bouche, le nez, de virus, n’est pas contagieux, on ne peut pas dire ça, c’est une fantaisie, voilà.
En tout cas, ça cultive très bien et donc ça cultive aussi bien que quand vous êtes symptomatiques et ça cultive aussi bien que quand vous avez été vacciné et probablement, on est en train d’étudier ça, chez les gens qui sont porteurs de quasi-anticorps, ça cultive probablement aussi bien quand ils ont des anticorps que quand ils ont pas d’anticorps, voilà, donc, quand vous trouvez du virus par PCR, en pratique, la culture virale est proportionnée au, au, à la charge virale qu’on traduit nous par une abréviation qui s’appelle Ct et donc vi sous êtes en-dessous de 24 Ct ça veut dire qu’il y a du virus vivant. Voilà.
« Merci beaucoup »