Enquête dans les archives du journal Le Monde concernant l’anthroposophie
par Natalia Trouiller, écrivain, conférencière.
J’ai été voir dans les archives du journal Le Monde comment, depuis sa création, le journal de référence traitait de la secte Anthroposophie, suite à la série de 5 articles scandaleusement complaisants cette semaine. C’était… Intéressant.
Méthodologie: recherche par mots-clés dans les archives du Monde de trois termes, « Rudolf Steiner« , le fondateur, « biodynamie« , la méthode d’agriculture occultiste qu »il a inventée, et « anthroposophie » Ces 3 termes ont été utilisés par des journalistes et une poignée de lecteurs du Monde 76 fois pour Rudolf Steiner, 3 fois supplémentaires pour « anthroposophie » seule, et 282 fois pour « biodynamie ». Ce qui nous fait 361 occurrences depuis 1944, si les archives du Monde sont à jour.
C’est en octobre 1952 que Steiner fait son entrée au Monde, par le biais d’une exposition de dessins d’enfants des écoles Steiner, annoncée dans l’agenda du journal. Ça peut faire sourire de voir cette annonce dans la même rubrique que les expositions de la Bibliothèque Nationale, des Invalides ou des Archives nationales, mais rien d’affolant non plus.
Arrive l’année 1961, et un article célébrant « le centenaire du philosophe Rudolf Steiner ». Philosophe. Rien que ça.
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En fait, ce papier est assez drôle, parce qu’il sent le communiqué de presse recopié à plein nez. Pourquoi ? Regardez le mot en allemand entouré en rouge. Il est écrit par un non-germanophone qui l’a recopié n’importe comment. Le mot exact, c’est W𝑒𝑙𝑡𝑎𝑛𝑠𝑐ℎ𝑎𝑢𝑢𝑛𝑔.
La première sortie de route d’envergure intervient sous la (grande) plume d’une des figures du journal :
Maurice Denuzière, qui dresse en 1972 un portrait et en 1978 une nécrologie de l’anthroposophe néo-cathare Déodat-Roché.
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Jugez vous-mêmes de l’absence totale de distance de Denuzière avec son sujet, qui le fascine complètement. Et que je te cite Steiner en tartines, et que je pérore sur l’ère du Verseau, et que je t’explique que DR est un grand historien (spoiler : non*)
Déodat Roché, qui s’était fait initier à à peu près tout ce qui était initiable, était certes très cultivé, mais ce qui l’intéressait, c’était moins l’histoire que le fait de la réécrire afin de faire rentrer les faits dans sa vision du réel. Chose soulignée déjà à l’époque.
En 1985, la rubrique médicale du journal est tenue par Claudine Escoffier-Lambiotte. Une sommité à la fois du journalisme et de la médecine: triple doctorat en France, en Belgique et aux USA, elle est la pionnière du journalisme d’information médicale. C’est sous sa plume que va paraître 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐮𝐥 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 de toute l’histoire du Monde à ma connaissance. (J’en ai trouvé 3 autres un peu critiques, cf infra). Il porte sur les médecines alternatives, notamment la médecine anthroposophique.
C. Escoffier-Lambiotte ne fait qu’énoncer une stricte vérité scientifique, à savoir que les injections de gui n’ont aucunement fait la preuve de leur efficacité contre le cancer, à tel point qu’on les interdira en France en 2018 :
« Cancer : Weleda au cœur d’un scandale de la médecine anthroposophique« Sciences et Avenir
Sous-titre :
Pourtant, Le Monde acceptera de publier pas moins de 𝟐 « 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 » à son article, émanant de médecins anthroposophes mécontents. Il ne s’agit nullement, si j’en crois la forme, de droits de réponse, d’autant que l’on voit mal pourquoi il y aurait DR.
Mais la rédaction a jugé qu’il était important que les partisans de thérapies pour le moins controversées puissent apporter un (pardon, deux) bémols à la réalité scientifique. C’est tout bonnement inouï. Imagine-t-on un article expliquant que l’astrologie est une pseudo-science, pour lequel la rédaction du Monde ferait paraître pour contrebalancer des lettres d’astrologues disant « naaaan mais en fait on peut pas évaluer avec votre méthode scientifique, mais croyez-nous ça marche ».
1999. La Mission interministérielle de Lutte contre les Sectes (MILS), en place depuis un an, rend son premier rapport, sur les sectes et l’argent. Aussitôt, Le Monde enfourche son plus beau destrier libéral et fonce à la rescousse des « nouveaux mouvements religieux ».
Dans une série d’articles proprement hallucinants à relire aujourd’hui, Henri Tincq, journaliste religions au Monde défend l’anthroposophie avec des trémolos dans la voix.
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À tel point qu’il s’emballe. Au détour d’une phrase, il s’étrangle qu’on veuille interdire la scientologie. Et il dérape bien comme il faut en reprenant la rhétorique des sectes, qui se comparent aux Juifs sous le Reich nazi.
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À chaque fois que l’actualité mettra en lumière la lutte entre la MILS et les sectes, Tincq (et Le Monde) prendra le parti de ces dernières, sans cacher une certaine sympathie ni pour la scientologie, ni pour l’anthroposophie.
Et c’est vraiment un choix de la rédaction. En témoigne cet article de Claire Ané en 2001, qui déplore le fait que les écoles Steiner ne se soient jamais vraiment remises de l’accusation portée à leur encontre par le député Jacques Guyard :
À ce propos, quand Guyard, membre de la MILS qualifiera l’anthroposophie de « secte » à la télévision et sera condamné pour diffamation, Le Monde donnera la parole à Jacques Dallé, de la Fédération des écoles Steiner. Je vous laisse apprécier l’exigence sans concession de l’interview.
Interview à laquelle s’ajoute une assez longue recension du procès. Mais de parole à la défense, point.
Article du 22 mars 2000 : Jacques Guyard condamné
En 2000, un rapport de l’Éducation nationale fait état de « dysfonctionnements » dans les écoles Steiner.
Ni une ni deux, Le Monde traite le sujet à fond. 𝘾𝙞𝙣𝙦 𝙇𝙞𝙜𝙣𝙚𝙨.
Fin de la première partie. A bientôt pour la suite !
* Pour un ouvrage historique sérieux sur le catharisme, voir « Hérétiques. Résistances et répressions dans l’Occident médiéval », par Robert I. Moore, Belin, 2017.
Intéressons-nous maintenant à maintenant à la façon dont la pédagogie Steiner est traitée dans les colonnes du journal du soir
Le premier papier sur la question date de 1977. A cette époque, les pédagogies alternatives ont le vent en poupe. Sans surprise, c’est donc un article dithyrambique qui paraît, sous la plume de Charles Vial. L’auteur note les particularités de l’école, comme le tricot pour tous…
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…mais ne s’interroge nullement sur sa réelle signification. Eût-il creusé qu’il eût appris que, pour R. Steiner, « dans cette activité manuelle s’exprime, se forme ce qui, de fait, augmente considérablement la faculté de bien juger », au contraire des exercices de… logique.
(source: le manuel de pédagogie de Karl Stockmeyer, qui rassemble les directives de Steiner aux professeurs. Plus de détails ici). Bon, c’est les années 70. Une école « non dogmatique », c’est dans l’air du temps. Voyons après.
En 2012, un article s’intéresse à la scolarisation des enfants d’expats français à Berlin. Bien choisir sa crèche, c’est important. Et regardez comment le journaliste, en une phrase, oriente le lecteur vers les crèches Steiner-Waldorf :
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2014, un article sur les pédagogies alternatives. Il existe, apprend-on, des pédagogies « davantage tournées vers l’individu » que celle de l’EN. On nous présente Montessori avec une certaine distance: citations entre guillemets, le terme « nébuleuse » est employé, le matériel…
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… pédagogique est « censé » répondre aux périodes sensibles de l’enfant, etc. Puis arrive la méthode Steiner-Waldorf, et toute distance critique s’évanouit. On apprend déjà que c’est une pédagogie « reconnue » (par qui?), puis le journaliste décrit le programme :
Franchement, qui n’inscrirait pas immédiatement son enfant dans une école pareille ? Rien sur l’apprentissage tardif de la lecture, ni sur les références mystico-perchées à l’anthroposophie, mais de l’ouverture au monde, des langues au plus tôt, des stages à la campagne et à l’usine !
2016. Un article sur l’ouverture du Domaine du possible, porté par la future ministre de la Culture, Françoise Nyssen. Soyons honnête: la création de cette école, due au suicide de l’enfant de Mme Nyssen, rend la critique difficile. Tous les journaux de l’époque se sont émus.
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On y aborde enfin la question qui fâche, celle de la spiritualité. Mais rassurons-nous: si les critiques fusent à propos de Steiner, elles émanent « des rationalistes ». Et d’ailleurs, l’EN a construit ses programmes sur une vision « pseudo-scientifique », ajoute le directeur.
Mais tout va bien: pas de risque de dérive sectaire. Comment on le sait? a-t-on demandé à la Miviludes ? à une association de lutte contre les sectes ? Non. On a demandé à Mme Nyssen.
En 2018, une étude rapporte que certaines écoles hors contrats sont des foyers antivaxx. Ni une ni deux, les Décodeurs du Monde nous font un décodage. Deux groupes sont mis en relief dans l’étude: les écoles de la FSSPX (les lefebvristes) et les écoles Steiner-Waldorf.
Pour la FSSPX, on a droit à une carte assez anxiogène où sont superposés le maillage territorial des écoles FSSPX et les foyers de contamination de rougeole.
Pour les écoles Steiner, pas de carte, mais les Décodeurs reprennent la conclusion de la chercheuse Lucie Guimier disant que « les adeptes de ce courant de pensée sont moins adeptes que les autres à faire vacciner leurs enfants ». Aussitôt, le journaliste minore le propos:
La Fédération a une position « très claire » et il y a « d’autres pédagogies » en cause. Lesquelles ? Dans quelles proportions ? On ne saura pas. On ne saura pas non plus si la direction de la FSSPX a elle aussi une position « très claire » ou pas. Mais on est rassurés pour les écoles Steiner.
Nous allons nous intéresser à l’art. Un certain nombre d’articles citent, en effet, Rudolf Steiner au détour de critiques d’expo, de livres, etc
Il y a les références parfaitement justifiées; ainsi, le grand poète russe Andreï Biély se voit accoler très souvent l’adjectif « anthroposophe », même si sa poésie va bien au-delà : un peu comme si on séparait Hugo de son expérience spirite. Possible, mais réducteur.
Il y a les références plus inattendues: le peintre Paul Jenkins est décrété inspiré par l’anthroposophie (ah ?), l’architecte André Bloc serait redevable à Steiner, ce qui peut se justifier, mais ne paraît pas la première des filiations quand Le Corbusier n’est même pas cité.
Il y a ceux qui n’étaient pas anthroposophes, qui appartenaient à une autre secte mais grâce à qui on peut caser l’anthroposophie. C’est le cas à 2 reprises du peintre Mondrian, dont deux articles (par ailleurs passionnants) nous racontent l’évolution du figuratif à l’abstrait…
… sous l’influence de la 𝘵𝘩𝘦́𝘰𝘴𝘰𝘱𝘩𝘪𝘦, et dont l’auteur en profite pour nous expliquer
1/que la théosophie a donné naissance à l’anthroposophie (genre : Raphaël était un peintre catholique, et le catholicisme a donné naissance au protestantisme),
2/ que Steiner a été des influenceurs de Mondrian quand il était lui-même théosophe, en 1909, avant de fonder sa propre secte.
Il y a aussi les articles qu’on attendrait sous la plume d’un journaliste société, mais qui sont classés dans la rubrique culture. Ainsi, le reportage (2 articles) consacré à l’un des rites de la secte, la représentation du Faust de Goethe durant 5 jours (23h de scène),…
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… et qui ne rassemble, de l’aveu même de l’auteure, quasiment que des anthroposophes. Pour une raison mystérieuse, Brigitte Salino a été amenée à chroniquer ce spectacle, et soyons clairs: elle s’y est emmerdée. Cela se sent aux piques qui partent presque malgré elle, car on voit…
… bien qu’elle essaie par ailleurs d’être sympa avec ces braves anthroposophes qu’il faut excuser car « ils n’ont jamais connu que le Goethéanum » : la phrase de conclusion est d’ailleurs terrible, qui en dit long sur « l’ouverture au monde » de l’anthroposophie :
« Quand ils parlent du théâtre hors Dornach, ils disent: « le théâtre de l’extérieur ». Le deuxième papier tente de s’intéresser au bâtiment, le fameux Goethéanum, mais là encore on sent que Mme Salino n’est pas fan. « Vide funéraire des volumes », l’expression est lâchée.
Heureusement, elle trouve le chemin de la cafétéria où l’on trouve le chocolat anthroposophe Nirwana : ouf, un peu de douceur. Bref, un reportage qui aura été, on le lit entre les lignes, un véritable pensum pour Mme Salino. Question : qui lui a infligé ça et pourquoi ?
Après, il y a ces artistes dont Le Monde mentionne l’anthroposophie, non parce que c’est pertinent dans leur œuvre, mais parce qu’un artiste c’est déjanté, et ça a soit un gourou indien, soit un psychanalyste, soit un grimoire. Florilège : Charcoune, Gutbrod, Harvey, Kafka
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L’impression qui se dégage de ces différents papiers autour de l’art est double: on oscille entre la spiritualité canaille, sulfureuse des artistes maudits, et le cahier détachable spécial spi de Notre Temps. Mais jamais on n’évoque une quelconque dangerosité.
Pour terminer cette partie, un exemple d’entrisme mis en abyme. La Biennale de Venise en 2013 se consacre au dessin. Allez savoir comment, Rudolf Steiner y est présent en tant qu’artiste, pour les dessins qu’il faisait à la craie durant ses conférences. Le texte accompagnant…
… les dessins est celui-ci: « Lorsque la croyance au progrès a balayé le mythe, Rudolf Steiner a conçu l’anthroposophie, une spiritualité basée sur la science, afin de mieux comprendre le monde et de donner à la personnalité un fondement plus large. » (murmure extatique, SVP.)
Bon, on est loin des dessins de Jung dans le Livre rouge, et il serait intéressant de savoir comment Steiner a pu se retrouver exposé parmi des artistes prestigieux à Venise. Mais @lemondefr le mentionne dans son article sur l’événement.
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Biodynamie, cette méthode d’agriculture occulte inventée par Rudolf Steiner
Oui, j’ai bien dit « occulte ».
Dans l’esprit de beaucoup, la biodynamie, c’est juste du bio plus exigeant que le bio. La réalité est toute autre, et force est de constater, à la lumière des kilomètres d’articles consacrés aux productions biodynamiques par Le Monde, que ce journal est loin d’être pour rien dans la confusion qui règne sur ces questions. En fait, sur les 282 articles qui évoquent la biodynamie (BD), seuls 3 articles évoquent vraiment ses process. Elle fait son entrée dans les colonnes du Monde en 1993, sur un ton plutôt sceptique, sous le titre « Crus cosmiques ».
En 2002, après presque 10 ans de silence, nouvel article sur les vins bio. On y suit un couple d’agriculteurs qui, déjà passé à l’agriculture biologique, est en train de faire sa conversion en BD. Définition du journaliste
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Cette phrase est totalement fausse. La BD ne concerne pas seulement la vinification, mais tout le process du vin, depuis le soin du sol (en y enterrant, au choix, cornes de vaches emplies de bouse ou crânes de chat ou de porc bourrés d’écorces), jusqu’à la mise en bouteilles.
En 2011, un livre de vulgarisation scientifique est recensé dans les colonnes du journal du soir. « Sous l’influence de la lune » remet quelques pendules à l’heure sur la prétendue emprise du satellite sur les éléments terrestres. Au passage, l’article égratigne légèrement la BD.
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Mais c’est en 2012 qu’un véritable tournant s’opère au Monde. Normal: ça correspond au début du boom des produits biodynamique. Et au Monde, on est convaincus que ça marche. Commence alors une période d’articles dithyrambiques sur la méthode, ininterrompue depuis.
D’abord, un article au ton neutre explique prudemment et sans trop pousser l’investigation les principes de la BD aux lecteurs. Il n’y aura plus aucun article didactique à dater de ce jour dans Le Monde. La bouse de corne et les mésentères de bœuf resteront bien cachés.
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Et à partir de ce moment, c’est la fête à la BD dans les pages du Monde. Même si les agriculteurs en BD sont une minorité, ils ont une place démesurée dans le journal, essentiellement dans les pages viticoles. En Champagne, par exemple, je me demande si 𝘵𝘰𝘶𝘴 les vignerons ayant des parcelles en BD n’ont pas été un moment ou un autre cités dans Le Monde.
A l’inverse, si une cuvée s’annonce moins bonne, voici ce qu’on lit – sur le ton de la plaisanterie bien sûr :
Et toujours, cette façon elliptique (mensonge par omission) de présenter la BD : un truc où on regarde les étoiles en faisant de la tisane ;
et quand ce n’est pas le cas, on joue sur la confusion biologique/biodynamique :
Dans un article de 2015 (qu’on ne trouve plus sur le site du Monde, on apprend même que Demeter, la certification en BD, fait partie des « certifications bio les plus sérieuses ». C’est sûr, une agriculture basée sur la croyance en les gnomes et autres elfes, c’est sérieux.
Évidemment, les pages consacrées aux sélections de vins font la part belle à ceux issus de la BD. Mais en y regardant de plus près, surprise: certains vins BD ne sont pas mentionnés comme tels. C’est franchement limite.
Est-ce parce que dans l’esprit des journalistes, c’est à presque pareil? Est-ce pour ne pas avoir l’air d’en faire trop avec la BD? En tout cas, beaucoup de consommateurs de vin ne partagent pas leur opinion et, s’ils sont ravis de consommer du vin bio ou naturel, refusent la BD.
Voilà, je vais m’arrêter là pour le moment. Il y aurait encore beaucoup à dire – l’interview du très controversé Claude Bourguignon, les interviews des peoples qui trouvent la BD trop cool, l’absence totale des vignerons réticents à la BD (et il y en a), mais je voudrais vous laisser le temps de faire deux choses. 1/ Aller visiter les liens des copains, qui vous fourniront 1001 précisions sur ce que sont l’Anthroposophie et ses dérivés :
@meybeck_bd , ses formidables BD « Cosmobacchus », son site et sa chaîne.
.@GregoirePerra , le principal lanceur d’alerte français, dont le site est une référence, et que vous pouvez aider à payer ses frais de justice contre l’Anthroposophie ici (c’est super important) , @2vanssay , qui vous informe notamment sur les écoles Steiner-Waldorf, .@kalou et sa chaîne, .@ChocMeta dont vous pouvez regarder entre autres cette super vidéo et lire ce non moins super livre. Et enfin @Cyril_dgnr et son site sur l’agriculture biodynamique. TW si vous êtes sensible à la souffrance animale: la BD, c’est plein de carcasses d’animaux.
Ceci fait, venez admirer la pétition qu’un anthroposophe bien connu de Twitter a lancée pour soutenir les articles du Monde : hé oui. Les anthroposophes, eux, trouvent que Le Monde fait un SUPER BOULOT.
Note Citizen4Science : Ce texte paru sous forme de thread sur Twitter le 18 juillet 2021
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