Enquête de Mediapart sur la recherche clinique tuberculose à l’IHU Marseille
L’enquête de @p_pascariello#Raoult s’appuie sur des lanceurs d’alerte de l’IHU qui ont décidé de communiquer des documents compromettants accablants (e-mails/comptes rendus d’hospitalisation) à @Mediapart. Félicitations à chaque #Whistleblower Une immersion hallucinante
L’un d’eux a été contraint de prescrire le protocole Raoult tuberculose incriminé. Il explique : « Il fait porter la responsabilité sur les jeunes médecins et internes de son équipe » On prescrit « sous la pression » car on « dépend de DR/IHU pour validation des diplômes ». Evidemment, quand on expérimente hors des clous, les systèmes de surveillance de santé risquent d’être également évités #pharmacovigilance PLS :
Le lanceur d’alerte délore un travail de l’IHU :
- en autarcie
- dans une idéologie « On est les meilleurs »
- où on perd de vue « les règles scientifiques et médicales »
Évoquant une « ambiance de terreur, un autre lanceur d’alerte : « Raoult utilise des patients précaires et souvent étrangers comme des cobayes. C’est inhumain »
Pour lui, l’inaction des autorités provient de « leur peur d’interférer dans les pratiques de Didier Raoult ».
Un protocole d’étude tuberculose a été soumis à l’ANSM en 2019 (donc a priori en cours d’étude). Ses réponses consultées par @Mediapart font froid dans le dos.
L’article @Mediapart traite ensuite des conséquences humaines, ce qu’on subit ceux traités par le cocktail antibiotique non autorisé : leurs souffrances, leur sort… pour ceux identifiés car hors légalité ce n’est peut-être que la partie immergée de l’iceberg. À pleurer