Transcription propos du Pr Raoult vidéo YouTube 15/6/2021 « Kill the messenger »
Transcription : @fabrice_frank – merci de nous rapporter toute erreur ou omission pour correction – vidéo : tout en bas
Question : « Pr Didier Raoult, pourquoi intitulez-vous cette émission ‘Kill the messenger » ?
Écoutez je trouve que l’IHU, qui a été créé par ce pays, pour faire face à un déficit de capacités d’organisation dans les épidémies, et qui a fait la preuve qu’il était clairement fonctionnel, fait l’objet d’une série d’attaques, y compris d’attaques ad hominem, contre moi, contre ma couleur de cheveux, ma longueur, celle de ma barbe, j’ai été attaqué, je vous montrerai toutes les attaques que j’ai pu subir par, qui, Conseil de l’Ordre, la justice qui se multiplie sans arrêt et dont je vous donnerai quelques éléments, quelques discussions et je veux bien faire comprendre aux uns et aux autres que , quand on en est là, c’est qu’on a perdu, quand on ne peut pas se battre contre la réalité scientifique parce qu’elle finit par s’imposer, on a perdu. Certains journalistes et certains homme politiques pensent que l’on peut avoir une victoire purement virtuelle, mais pas quand on parle de médecine, parce que la médecine est factuelle, c’est pas un objet digital, comme voudraient le croire peut-être les GAFA, non, c’est des humains, après on peut compter ceux qui sont morts et ceux qui sont vivants, et puis, ce que vous arrivez à imposer dans un pays, mais comme Goebels a réussi à l’imposer en Allemagne, Goebels disait ça « Si vous répétez suffisamment, avec suffisamment de conviction , vous pouvez convaincre les gens qu’un carré est un cercle ». Oui, mais en Allemagne, et pendant un temps donné. C’est de la propagande. Cela ne résiste pas au temps, parce qu’on n’est pas les seuls, il y a plein de pays qui utilisent l’hydroxychloroquine, il y a plein de pays qui se fichent de nous, d’ailleurs, sur nos résultats thérapeutiques et que la presse peut dire ce qu’elle veut la vie continue.
Voyez, et par exemple je vais vous donner deux lignes qui sont les nôtres, nous, il se trouve que cet institut a été amené de par sa taille et de part sa stratégie à être celui qui a la plus grande expérience, de très très loin, dans ce pays et en Europe, on a toutes les données, on a des millions de données. Les patients qui sont passé chez nous, qu’on analyse, au fur et à mesure, et dont on relâche les données, on a 600 données par patient et il se trouve qu’ici on a traité plus de 30 000 personnes. Donc, je sais pas si vous si vous multipliez ça par 600, vous vous rendez compte du nombre de données que l’on a.
Donc c’est pas, on a pas fait une étude avec 4 renseignements donnés tripotés dans une, dans une officine de l’industrie pharmaceutique, c’est des vraies données avec des vrais malades. D’ailleurs, vous savez, les gens qui sont ailleurs pensent ce qu’ils veulent, si vous voyez ce que les gens à Marseille pensent de l’IHU, je vous assure que les gens savent très bien ce qui s’est passé. Donc, il y a une première chose c’est que le nombre de données qu’on a, qu’on met une fois par semaine est considérable, c’est bien, moi je suis content que les gens se soient rendus compte, maintenant, qu’il fallait faire des génotypes pour savoir ce qu’il se passait parce que c’était pas la même maladie mais plusieurs épidémies, donc on a fait à peu près 15 000. L’idée c’est d’arriver à en faire entre 30 et 40 000 pour pouvoir avoir au moins 80% de tous les génotypes depuis le début des gens qui sont passé par ici, il en est passé 40 000 en tout, de manière à essayer de comprendre tous ces cycles. Comme les gens étaient inquiets par les risque d’arythmie, c’est-à-dire le trouble cardiaque par l’hydroxychloroquine on a fait vérifier 26 000 électrocardiogrammes par un professeur de cardiologie spécialisé là-dedans pour apprendre, finalement, il y a 15 jours, que dans le site de l’OMS il était montré que le médicament qui donnait des arythmies, c’est le remdésivir, 73 % de plus de troubles du rythme avec le remdésivir que l’hydroxychloroquine, ça fait pas le tour de la grande presse car ça va contre tout ce que les gens disaient mais qui allait de soi. Un médicament qui est prescrit à des milliards de personnes depuis 70 ans, s’il donnait des troubles du rythme on le saurait, tandis qu’un médicament qui n’a jamais été prescrit sur cette échelle, il est impossible de savoir à l’avance s’il a des troubles du rythme, donc c’est celui-là qu’il fallait surveiller.
D’abord choisir un médicament dont on connaissait pas les risques, dont on ne connaissait pas les conséquences quand on le donne par perfusion, parce que les perfusions ont toujours des conséquences, de thromboses, d’infections, alors, vous donnez des comprimés, vous donnez des comprimés. Donc, alors qu’on ne connaissait pas ces élément plus les affectations sur qui le rein, les conséquences à moyen long terme, c’est-à-dire que si vous prenez un risque pour un bénéfice espéré c’est une chose, mais quand vous savez, avec l’hydroxychloroquine que il n’y a aucun risque, la nature était pas la même. D’avoir réussi à faire croire que l’hydroxychloroquine était un médicament risqué, c’est un des tours de prestidigitation les plus extraordinaires que j’ai vu de ma vie.
Mais avant que les gens reconnaissent que c’était un tour de prestidigitation, bien entendu, il va falloir un peu de temps. Or, nous, on a traité maintenant, exactement, à ce jour [cherche dans ses notes] 16 900, à peu près 17 000 personnes qui ont pu être évaluées avec l’hydroxychloroquine azithromycine, c’est-à-dire un traitement de plus de 3 jours, c’est ce qui permet d’évaluer les infections respiratoires, et on a une mortalité, incluant hospitalisés, non-hospitalisés, passés par les réanimations, pas passés par les réanimations, de 0,8 %. Aucun n’est mort d’un accident cardiaque. C’est pas vrai, c’est une fantaisie, c’est pas vrai, on savait déjà que c’était pas vrai. Mais on confirme que c’est un énorme mensonge, c’est pas vrai.
D’accord, donc, il y a quand même là un problème et si ce que nous disons est vrai, c’est-à-dire que, nous, ce que nous observons, et ce qu’observent beaucoup de gens par ailleurs, et de plus en plus dans le monde, et ne croyez pas que ça va s’arrêter, il ne suffira pas qu’il y ait 4 télévisions et 5 excités de plateaux de télévisions pour arrêter la marche du monde. Cela sort partout à la fois, donc, quand on le donne précocement on diminue, on divise par 4 la mortalité, c’est ce que l’on a nous, ce qu’a publié Matthieu Million sur 10 000 personnes, c’est sur notre site.
Jean-Christophe Lagier a publié sur plus de 2 000 personnes, des personnes qui étaient hospitalisées, c’est-à-dire qui étaient graves, qu’il y avait une réduction de 30% de la mortalité par rapport à ceux qui ne le prenaient pas, d’accord, parce que il y a des gens qui le prenaient pas parce que le médecin était pas convaincu ou parce que le malade voulait pas donc on avait un groupe contrôle naturel, on avait, une fois qu’on a ajouté ça par l’âge, et donc, la mortalité, chez nous, les gens qui sont morts et que l’on a pris en charge, leur mortalité, leur âge moyen, de mortalité, c’est 81 ans. C’est-à-dire c’est des gens qui sont plus vieux que l’espérance de vie. Donc on peut pas imaginer que cette maladie ait diminué l’espérance de vie, elle était au-delà de l’espérance de vie. Donc si tout le monde avait été soigné comme chez nous l’espérance de vie aurait augmenté, c’est pas possible ! Mais alors c’est plus de l’arithmétique, c’est juste de l’arithmétique, ça. Donc, bien sûr, il y en avait quelques-uns qu’avaient des pathologies associées qui sont morts plus jeunes, mais comme il y en a qui sont morts à 93, 94, 100 ans, bien sûr ça a compensé la moyenne est à 81 ans, 81 ans c’est plus que l’espérance de vie en France, enfin, donc, si on s’occupe des malades que l’on fait tout ce qui a fini par être pris, quand même, parce que je vais vous montrer ce, ce document, tous les éléments que nous avons mis en place ont fini tous par être repris par l’État, après qu’on ait dit que c’est faux, qu’il fallait pas faire ça, après, alors, on leur a donné des antibiotiques, on les a testés systématiquement, alors qu’on disait qu’il fallait pas les tester, on a, il y en a eu, on a maintenant là un mail de, de, de Delfraissy qui écrit à Fauci que en France on n’a pas les
moyens de tester les gens, je sais pas à qui il a demandé si on pouvait tester les gens mais là on voit bien il dit toute la politique a été prise parce qu’on pouvait pas tester les gens, c’était pas vrai, on pouvait tester les gens, la preuve c’est qu’on l’a fait
Après sur la chloroquine qui a semé un truc qui est tellement extraordinaire que j’ai décidé d’en écrire un livre sur la guerre de la chloroquine, comment ça a rendu toute le monde fou, j’ai été menacé de mort, enfin j’en reparlerai, j’ai été insulté sur tous les plateaux télévision sans que j’aie entendu les gens qui sont censés défendre la recherche, la Ministre de la recherche qui ne m’a jamais aidé, qui a jamais dit un mot pour défendre la recherche, le président de l’INSERM qui m’agresse, le président du CNRS qui m’agresse, mais qu’est-ce que c’est que ce pays dans lequel on détruire les chercheurs les plus connus au Monde, mais vous êtes fous ou quoi ? Voulez savoir ce que j’ai fait ? Vous regarder PubMed, vous regardez Massiliensis, Timonensis, c’est le nom de deux bactéries que j’ai donné, j’a baptisé 700 bactéries dans ma vie et personne a fait ça au monde, depuis qu’on connait les bactéries, ça serait facile à vérifier, qui croyez-vous qui appelle les bactéries Massiliensis et Timonensis alors à part moi. C’est, tout ça, c’est facile à voir.
Donc on peut pas se permettre dans une situation comme celle-là de fâcher ou d’essayer de détruire les gens qui ont le plus d’expérience dans ce domaine-là. Êtes-vous fous ? Ensuite, quand on a fini par, quand j’ai dit, écoutez, le 16 mars, il faut diagnostiquer et traiter, pendant ce temps, au Ministère de la Santé on disait ‘non restez chez vous, ne voyez pas de médecin et prenez de la chloroquine. Il a fallu un peu de temps, puis à la fin, en mai 2020, on finisse par dire non non, il faut que les médecins aillent voir les malades, il faut les traiter comme des malades, depuis quand on dit à un médecin de ne pas aller voir les malades ?
Depuis l’antiquité grecque on va voir les malades ! Enfin, qu’est c’est cette histoire ? [rires] On ne va pas inventer maintenant qu’on va pas voir les malades pour soigner les malades. Qu’est c’est que cette histoire de panique, là ?
Ensuite les anticoagulants, on a été les premiers à mettre les anticoagulants, on continue à penser ça, on continue à penser que on arrive à éviter une embolie pulmonaire par semaine, ensuite, on a décrit l’hypoxie heureuse, c’est-à-dire le fait que, les gens, contrairement à ce qui était recommandé au niveau du Ministère, c’est à dire d’aller consulter quand on était essoufflé, en réalité on ne se rendait pas compte qu’on n’avait plus d’oxygène et que donc il fallait le mesurer, on a écrit ça à partir de juin, à partir de juin 2020 et après on a recommandé l’achat de, dans les pharmacies, de capacités à mesurer soi-même sa son sa son son hypoxie, avec l’oxymètre de pouls, et ensuite on a commencé à, à discuter, nous, des variants, à partir du mois d’août, pendant le temps, pendant ce temps, tout le monde se foutait de nous en disant qu’il y avait pas de variants et les français ont jamais compris que le plus grand variant et le premier avait été, il y en avait eu en France, et ils ont commencé à parler de variants quand c’est les anglais qui on dit qu’y avait un variant, c’est-à-dire que le déni de tout ce qui a été trouvé dans ce pays, c’est quelque chose qui était absolument spectaculaire, qui est un truc qui est la remise en cause même de la connaissance qui est quelque chose qui est extrêmement grave.
Et bien entendu, je n’imagine pas que, compte-tenu de la manière dont les gens s’avancent, c’est que plus on aura raison, plus on va être ennuyés. Parce que de reconnaitre qu’on s’est trompé, c’est quelque chose qui est extrêmement coûteux. Et quand se tromper, si se confirment les chiffres que nous avons, ça signifie qu’y a eu 25 % de morts en trop, c’est une drôle d’erreur, hein. Donc, ça va pas s’arrêter on va pas arrêter de nous empoisonner.
Ne vous faites pas d’illusions, on est partis pour un moment, parce que ce que je dis, si on finit par être d’accord, c’est que si on avait fait ce que je conseillais et au Conseil scientifique, et au conseil scientifique et à tous les autres, de rapidement, au moins essayer, d’avoir au moins un essai comme le nôtre, hydroxychloroquine plus azithromycine depuis quasiment 1 an et demi, mais plutôt que de jaser en disant que ça marche pas et que moi je continue à dire que ça marche il n’y avait qu’à essayer.
Les gens qui on essayé, là, dans les réanimations, dans le New Jersey, ils sont arrivés à des résultats comparables aux nôtres. Donc il suffisait d’essayer.
Nous quand on déposait des demandes d’autorisation pour faire ce traitement, on nous les a rejetées, on nous les a fait rejeter par des gens qui étaient médecins généralistes et qui nous disaient qu’on savait pas faire de la recherche, enfin, c’est à la limite de l’insulte, c’est gênant.
Question : Où en est-on maintenant dans l’épidémie ?
Vous voyez on est, c’est assez bas, maintenant, là on a eu 133 la semaine prochaine, on a moins d’une dizaine par jour, on a à peu près 20 % dans ceux-là qui sont des vaccinés, on sait pas trop quelle est la proportion qui va augmenter, puis on va voir le nombre de variants anglais diminuer de manière spectaculaire on a quelques variants indiens qui montent actuellement on va voir ce que ça donne et vous, si vous comparez l’épidémie à celle que nous avions l’année dernière voyez de manière saisonnière, c’est de la même manière il y a, le nombre de cas diminue et là, à la fin du printemps, au début de l’été, on voit que ça suit le même cycle saisonnier.
Après, ce que ça va devenir, euh, moi je vais vous montrer ça, vous arriverez pas à comprendre ce que c’est mais c’est les données qu’on a de mortalité sur tous les pays du monde.
Voyez s’il y a quelqu’un qui vous explique qui pouvait faire un modèle à partir de ça, pouvez lui dire que c’est un escroc, hein. Personne pouvait deviner pourquoi ça allait se passer comme ça ici. il y a des choses qui sont à deux dos, il y en a qui en ont qu’une, il y a une chose que l’on comprend, c’est que les îles qui fermées ont eu qu’un pic. Donc c’est pas la maladie qui rebond, qui rebondit, c’est le fait qu’il y ait une deuxième épidémie avec des variants qui viennent de l’extérieur.
Et d’où viennent ces variants ? Maintenant on le sait ces variants viennent de source animale. De quelle source animale ? Essentiellement de ce qu’on, une famille qu’on appelle les mustélidés dans lequel il y a les visons, d’accord, il y a une source énorme avec les visons, mais avec aussi les mustélidés sauvages les blaireaux, les civettes, c’est ce qu’on avait déjà vu avec le, la première épidémie de SARS qui était passée des chauve-souris aux civettes et à l’homme et donc cette, ça veut dire que très souvent, ces, ces nouveaux variants risquent de partir d’endroits dans lequel il y a des élevages d’animaux sensibles et ce groupe des mustélidés a beaucoup plus de sensibilité à ces virus et donc très souvent, ces virus ARN passent, alors le plus grand réservoir de virus ARN c’est les chauve-souris, dans une grotte de chauve-souris, vous pouvez avoir plusieurs millions de chauve-souris qui se frottent les unes les autres, et donc là la transmissibilité des virus est absolument hallucinante, vous avez des réservoirs de virus absolument colossaux et de temps en temps il y a des mustélidés qui sont des carnivores qui mangent une chauve-souris, qui attrapent le virus, ou les chauve-souris urinent dans les endroits dans lequel passent les mustélidés, ils les attrapent et par chance, il y a un mustélidé qui est sensible et ce mustélidé est , est, a une capacité à transmettre quelque chose à l’homme assez facilement. Pour fixer les idées, le furet, qui est un mustélidé c’est l’animal expérimental qui a été le plus utilisé pour toutes les infections respiratoires humaines à virus ARN, donc ça vous explique que le furet peut vous le transmettre que entre le furet et nous la communication des virus est extrêmement importante comme avec tous les mustélidés, voilà. Donc, il faut surveiller, probablement fermer tous les élevages de visons actuellement, pour, je sais pas, faire de la fourrure synthétique, ou je sais pas ce qu’il faut faire, mais en tout cas c’est une, ces élevages intensifs de visons représentent un danger incontestablement pour l’humanité faudra bien prendre une sanction là-dessus, voilà. Donc ça c’est la situation évolutive, la situation sur le plan de la thérapeutique elle est là, voyez.
Là on a refait un point récent jusqu’au 14 juin, voyez que les patients qui ont été traités ici, ça a été 23 000 patients, 22 000 ont pu être traités, et voyez que le taux de mortalité chez les gens qui ont été traités avec la bithérapie est de 0,77 contre les patients qui n’ont pas pu être traités qui est de 4,12, donc on a 5 fois moins de patients qui ont, qui sont morts parmi ceux qui avaient un traitement que parmi ceux qui n’avaient pas de traitement et quand on le, on fait des scores de propension, c’est-à-dire qu’on fait des assemblages avec l’âge et le sexe on continue à voir une différence qui est significative donc euh Si vous voulez je, sauf à me dire, écoutez voilà, moi je, j’ai traité autant de malades que vous sur 22 000 et donc l’hydroxychloroquine tuait trois fois plus, je crois rien du tout parce que moi je sais pas les travaux des autres, j’examine c’est les gens qui sont passé ici on les a regardés et comme les morts on les cache pas c’est les morts de l’INSEE, nous on cache pas, tout le monde peut aller vérifier toutes les données qu’on a sont sur un site qui sera accessible à tous, on partage tout parce qu’on a rien à cacher. Donc, euh, c’est le, c’est l’élément majeur. Donc, euh, si vous avez les éléments que l’on vu, voyez qu’on a eu des gens qu’on qui étaient seulement qui sont positifs sont pas tous venus se faire soigner en hôpital de jour, il y en a qui étaient hospitalisés
Et puis à l’intérieur il y avait des gens qui ne voulaient pas, il y a des médecins qui ne voulaient pas utiliser ce traitement il y a des malades qui voulaient pas le recevoir, il y en a d’autres qui étaient contre-indiqués donc il n’y a pas 100 % des gens qui étaient traités et c’est bien ça nous fait des contrôles pour voir si ça se passait mieux quand les gens prenaient ou quand ils prenaient pas si on ajuste avec l’âge et donc ici vous avez le résultat sur les 16 977 personnes qui ont été traitées à ce jour et yil y en a 0,8 % qui sont morts, y compris ceux qui sont passé par l’hôpital, par la réanimation, etc.
Voilà, donc ça c’est le, la situation qu’on a, cette situation elle est renforcée actuellement par un dernier papier qu’est en preprint, donc, je vous ai dit, moi, ce que nous avions sur le, sur le, la mortalité, chez les patients en hôpital de jour, chez les patients hospitalisés, ça c’est la mortalité en réanimation, voyez, qui est à, dans le New-Jersey, et est-ce qu’ils trouvent c’est que si on donne une bonne dose, parce que c’est un problème qu’il y a dans la littérature, c’est que y compris chez les gens qui ont fait des études en France, en Angleterre, c’est qui donnaient n’importe quoi. Traitement. Donc euh, là, ils ont donné des traitements qui comparables aux nôtres ; ils ont ajusté la concentration des antibiotiques en faisant des dosages, comme nous on l’a fait, hein, on a fait plusieurs milliers de dosages, avant de stabiliser le truc, et j’étais parti sur mon expérience sur plus de 4 000 malades de dosage de l’hydroxychloroquine, donc on savait combien donner donc on avait des doses qui étaient efficaces. Si on utilise des doses efficaces, et bien eux, ils multiplient par trois la chance de survie chez les malades qui sont gravissimes où il y a une mortalité de 72 %.
Donc, que ce soir très tôt, au milieu ou très tard, dans toutes les études qui sont sérieuses, et qui ont, qui sont faites chez les gens dont on a fait le diagnostic pour de bon, pas, parce que là il y a des, des travaux qui sont publiés dans le New England ou dans le Lancet par Solidarity, Recovery, les, ce qui est censé être les travaux de référence où ils n’ont, il y a des gens qui n’ont même pas eu le test diagnostic qui sont inclus, on sait même pas ce qu’ils ont, il y en a ont sait qu’il l’avaient même pas.
Chez les Anglais, il y a 10 % des gens qui avaient des testes négatifs. Et ils sont inclus dans l’analyse, c’est, c’est, c’est de la médecine de je sais pas, je sais pas d’où ça sort, qui c’est qui a appris la médecine à ces gens-là ? Un diagnostic en maladies infectieuses faut qu’y ait un test de maladie infectieuse. Sinon c’est pas ça. C’est, on sait pas ce que c’est. On fait pas le diagnostic d’une maladie infectieuse en disant je pense que c’est ça, on faisait ça au 19ème siècle, c’est pas vrai.
Donc c’est inouï ce qui s’est passé dans les essais, là, ça, ça défie l’entendement, c’est-à-dire de faire de la méthode, si vous voulez sur des malades qui sont pas des malades de la maladie, si vous voulez ça atteint un délire qui était, enfin moi, je ne pensais pas que je verrais ça une chose, un jour, je pensais que c’était pas possible. Enfin toujours est-il que l’on continue, on continue à s’intéresser bien sûr au génotypage comme je vous l’ai dit, voilà, ça c’est la proportion des gens, au début on, on s’est surtout beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup préoccupé , si vous voulez, du génotypage à partir du moment où on a vu que ça repartait en juin, juillet, parce que je croyais pas à cette histoire de rebond, je pensais que c’était un variant et donc c’est ce qu’on a trouvé.
A l’époque, vous rappelez, personne nous croyait, que c’était un variant, que [inaudible] bêtises [inaudible] pour dire autant de bêtises, et les gens ont entendu parler du nouveau variant à partir du moment où les anglais ont dit que c’était un nouveau variant, voyez, quand on dit que personne est prophète dans son pays mais enfin on était les premiers au monde ! Cela a été refusé, ça, dans tous les journaux, dans lequel on a envoyé, on a fini par l’envoyer car les gens voulaient pas accepter qu’y avait des variants. Cela a été refusé dans Nature, ça a été refusé dans, dans 3 journaux, toutes, puis après, on l’a mis, de toute manière, on l’a mis online donc on a été les premiers à décrire qu’il y avait des variants, et ces variants, il y en a eu 2 successifs, un à Marseille, un en Mayenne, qui était juste à côté du foyer des visons d’Eure et Loir, très rapidement, moi, j’ai prévenu les autorités que, les autorités que je pensais que c’était les visons. Je me demandais si c’était les visons du Danemark parce que je ne savais pas qu’y avait euh, des visons en Eure et Loir, et comme ce conseil scientifique qui manquait de tous les gens qui, tous les gens qui avaient des notions scientifiques, il n’y avait pas un seul vétérinaire, bien sûr, personne ne savait, dans ce Conseil scientifique qu’y avait des élevages de visons. Alors, euh, enfin, moi j’ai un vétérinaire ici, tout le monde qui travaille sur les maladies infectieuses a un vétérinaire avec lui pour travailler avec, parce que, les sources animales, les zoonoses, voilà, c’était pas nécessaire parce qu’ils savaient, à force de travailler sur le SIDA ils savaient ce qui arrivait chez les animaux, enfin c’est pas sérieux, c’est pas comme ça qu’on travaille.
On ne travaille pas avec juste des gens qui font des prophéties te puis des gens qui ont travaillé sur les essais du SIDA. Enfin, c’est pas, on peut pas faire face à une épidémie comme ça, c’est pas vrai. Et puis euh, donc ce qu’on a vu, on a vu un premier, un premier, un premier variant qui était ici, qui a disparu qui venait vraiment pas bateau du Maghreb, et puis le deuxième variant qui est apparu ici en même temps qu’en Occitanie et ensuite il est apparu au Danemark, c’est ça qui nous a mis, d’ailleurs, la puce à l’oreille parce qu’y avait une énorme épidémie de, de, de, chez les visons au Danemark où ils les ont abattus 17 millions de visons et donc ensuite on a pensé que ça pouvait venir et là on a appris qu’y avait un vison eu Eure et Loir et il m’a fallu 3 mois et demi pour avoir le résultat de la séquence qui avait commencé à être faite en quinze novembre parce que j’étais sûr que c’était celle-là. Et on me l’a cachée pendant 3 mois et demi [rires]. Donc j’ai fini par l’avoir et quand je l’avais, toc, elle tombait en plein milieu du 4 et donc voyez, ce qui s’est passé, nous, avec tout ce qu’on a séquencé, ici en France, voyez
Le plus gros, là, l’énorme, c’est le 4, donc, dont on me disait que c’est pas un variant ça, qui vient de vison c’est celui-là, c’est celui-là dont on a nié l’existence pendant je sais pas, 6 mois, même maintenant, je sais pas, je pense qu’y a encore des gens qui disent non c’est pas un variant, c’est un virus standard, mais je sais pas si vous voyez ça c’est un arbre phylogénique, c’est pas moi qui ai fait l’arbre, c’est la machine qui a fait, voyez, ça c’est le variant anglais et ça c’est le, le variant 4, c’est monstrueux ce que ça a donné si vous voyez comme ça ce que c’est, c’est bien, ça si on reprend sur GISAID, si vous voyez, c’est-à-dire, là où sont tout déposés tous les trucs, vous voyez que c’est made in France c’est-à-dire on peut pas dire qu’on n’aura rien fait dans cette épidémie-là.
On a fait quelque chose on a fait le virus qui a été le plus épidémique de toute l’Europe probablement grâce à nos visons. Voyez toutes les lignes, là, la ligne en haut, c’est la France, c’est nous, et c’est probablement celui qu’a été le plus meurtrier de toutes les épidémies de Covid que nous ayons. Voilà, plus meurtrier que le Wuhan et plus meurtrier avec le UK. Donc, voilà, tout c’est, c’est qui faut travailler, il faut succéder, il faut faire des choses, avec le risque, c’est que si vous travaillez si vous expliquez ce que vous avez fait, il y a une veille locution grecque et latine c’est que faut tuer le porteur de mauvaise nouvelle que les anglais traduisent par « Kill the messenger », tuer le messager, et donc euh, quand même il y a un espèce d’acharnement sur nous qui fournissons les seules données exploitables que l’on ait dans ce pays, les seules données qui sont maintenant utilisées par le Ministère de la Santé pour soigner les gens on a eu un harcèlement qui, qui, qui même moi me surprend hein, Dieu sait que c’est difficile de me surprendre donc euh, le, la première fois que j’ai parlé de ce qui se passait en Chine j’ai été accusé de propagation de fake news
Censuré sur Facebook par le Monde, le Ministère, ensuite j’ai été menacé de mort par le Professeur de maladies infectieuses qui touchait le plus d’argent de tous de Gilead, enfin de l’industrie pharmaceutique qui a été condamné à une amende et dommages et intérêts. Ensuite j’ai eu des diffamations multiples sur tous les plateaux de télévision donc j’ai porté plainte contre Jean-Paul Stahl et Karine Lacombe qui étaient parmi les plus insultants.
Y compris Karine Lacombe, qui a prétendu que j’avais plusieurs plaintes qui étaient déposées contre moi pour faux témoignage, je, c’est, vraiment, ensuite, il y a une plainte ici auprès du Procureur de la République par Monsieur Bizi Ibazatene qui est quelqu’un qui est un freelance pour l’industrie pharmaceutique qui a été classée sans suite bien sûr j’ai porté plainte contre lui, je suis embêté par une plainte auprès du Procureur de la République à Marseille, ensuite j’ai eu un signalement du, au Conseil de l’Ordre, au printemps 2020, pour me demander de cesser de m’exprimer sur la science que je pratiquais, je leur ai dit que la liberté d’expression des universitaires dans ce pays est libre depuis le Moyen-Âge, qu’aura été supprimée juste pendant le Révolution Française, et que elle est protégée par la Constitution et par la Cours de Justice Européenne.
Donc si les gens veulent m’empêcher de m’exprimer ça ira très très loin mais ils seront condamnés parce qu’il y a déjà un arrêté que j’ai montré d’ailleurs déjà, de, de la cours constitutionnelle on ne peut pas empêcher, on a une liberté de parole en général et plus particulièrement quand on t’es, un universitaire, on a non seulement le droit de s’exprimer mais le Conseil Constitutionnel explique que nous avons le devoir d’exprimer ce que nous savons parce que nous sommes payés pour générer du savoir et donc nous devons le diffuser. D’accord, donc, euh, si on m’empêchait de diffuser mon savoir on contreviendrait à la règle même de mon emploi, qui est de générer du savoir et de le communiquer, d’accord.
Donc je, bien sûr il est pas question que je me laisse faire. Je me laisserai pas faire. Ensuite la dénonciation pour faux témoignage auprès de l’Assemblée Nationale de Monsieur Martin Hirsch, qui a quand même écrit à l’Assemblée Nationale pour dire que j’avais fait un faux témoignage, parce que il ne connaissait même pas les chiffres de son propre hôpital. Et quand on lui a mis les chiffres à l’Assemblée Nationale se don propre hôpital que j’avais communiqué quand j’ai entendu ça, il savait plus quoi dire, parce que les chiffres, bien entendu, vous n’imaginez pas moi je suis pas un homme de télévision, je suis un homme de chiffres, je suis un scientifique, ce que je dis est basé sur des données pour lequel j’ai des documents et de la réalité et don Monsieur Hirsch ne savait pas combien de gens mouraient dans son hôpital mais y se trouve que j’avais un document interne de l’Assistance Publique des hôpitaux de Marseille que j’ai transmis et donc devant lequel il a bégayé en disant non non c’était au début mais c’était pas à la fin donc, euh, il s’est vite calmé.
Parce que vous pouvez raconter des bêtises à la télévision mais faut faire attention quand vous, vous, vous, vous, vous, vous prenez des décisions de cet ordre-là, c’est très grave d’accuser quelqu’un de faux témoignage devant l’Assemblée Nationale, dîtes, moi j’avais prêté serment, je suis un homme raisonnable qui sait quand il prêt serment puis je vois pas pourquoi je mentirais devant une institution de cette nature que je respecte. Je suis quand même républicain. C’est honteux de dire les choses. Alors ça a été classé à Paris mais qu’il ne croit pas que j’ai arrêté je continue ma poursuite à titre privé, j’espère que ça sera délocalisé parce que je redoute que Monsieur Hirsch ait trop d’amis à Paris. Donc, j’essayerai que ce soit délocalisé dans une autre ville, pour qu’avec objectivité on regarde est -ce que Monsieur Hirsch a le droit d’écrire à l’Assemblée Nationale que j’ai fait un faux témoignage et est-ce que ça on ne peut pas le poursuivre pour dénonciation calomnieuse, ça veut dire que tout le monde peut dire n’importe quoi devant les plus hautes instances de la République, et c’est honteux. Parce qu’on est Monsieur Hirsch on a le droit de, de, de, de dire ça et là, c’est c’est inimaginable. Ensuite j’ai été, euh, j’ai subi un assaut absolument inouï sur PubPeer de Madame Bik, et de Monsieur Barbour avec toute une série d’insultes, parce que, il y a 40 papiers sur lequel ils ont mis que notre, nos, notre travail était un travail néo-colonialiste, nous qui avons, euh, reçus et formés 1000 étudiants qui viennent du Sud. Et on a quoi, le directeur de l’INSERM et du CNRS qui disent ‘Attendez c’est un débat scientifique légitime, vous ne devriez pas attaquer ces gens pour diffamation’ attendez si, si, si ça c’est pas de la diffamation c’est quoi alors on a le droit d’insulter les gens en disant je suis une scientifique je vous insulte parce que vous êtes un scientifique, mais qu’est-ce que, tout le monde est devenu fou ou c’est moi qui suis fou, les gens sont dingues, quoi, y’a pas d’autres choses à faire le…
Il y a les gens qu’ont beaucoup d’entrées, beaucoup de réseaux, moi j’ai pas de réseaux parce que je suis ici et que je travaille donc je travaille j’ai pas de réseaux, j’ai pas le temps donc, euh, mais les gens qui passent leur vie à Paris à aller voir les uns les autres les rédacteurs, les journaux, les machins et tout, en disant regardez je suis une pauvre victime, regardez je suis une pauvre victime, ils disent ça à des gens qui lisent rien qui savent pas de quoi, ils parlent et qui finissent par signer des pétitions ou des trucs en disant attendez laissons donc faire son métier à chacun quand on insulte les gens et qu’on les diffame et qu’on les harcèle ça devient le rôle de la justice. Moi je vais pas me disputer avec quelqu’un qui me, qui explique que je suis un menteur, un voleur, un tricheur, attendez moi j’ai autre chose à faire, au bout d’un moment quand on dépasse les bornes, si c’est une fois qui passe, j’en reçois tellement, je fais même pas attention mais quand ça dépasse les bornes ça devient de l’ordre de la Justice et quand on veut faire Zorro il faut avoir un minimum de crédibilité.
On peut pas faire Zorro si on raconte n’importe quoi. Donc, Madame Bik raconte n’importe quoi. Ce qu’elle raconte n’a pas de sens. C’est de la haine personnelle. Et bien écoutez ça se traduit ça par une plainte en Justice et ça peut pas se régler autrement. Moi, ça m’amuse beaucoup parce que au CNRS, si vous voulez, j’ai eu un petit pincement au cœur. Au CNRS il y avait la directrice intérimaire du CNRS et la directrice des sciences de la vie qui ont été attaquées très très violemment par PubPeer il y a quelques années. L’une a été tout de suite ostracisée, relevée de ses fonctions elle a fait une dépression, elle a extrêmement mal vécu, l’autre a été, a remis son dossier à son université qui a considéré qu’il n’y avait rien dans son dossier qui et dans les accusations portées contre elle par PubPeer qui entrainait des changements dans les résultats et son interprétation et donc il n’y avait pas fraude. Très bien. Moi comme cette directrice adjointe à cette époque-là était particulièrement hostile, je la plaignais pas. Voilà. Donc vous voyez on peut être bête à des moments.
On peut perdre sa lucidité quand les gens vous ennuient, quand ils vous ont embêté on peut se réjouir de leur malheur même quand ces malheurs sont idiots. D’accord, je le regrette profondément. Je luis fais mes excuses, j’ai jamais exprimé ça publiquement mais je lui fais mes excuses parce que tant qu’on est à la situation de le, de le, on la vit pas exactement comme quand on la voit chez les autres. Mais à l’époque le directeur du CNRS avait fait une déclaration la main sur le cœur en disant que les gens de PubPeer étaient des voyous et que dénoncer de manière anonyme c’était les corbeaux qui font ça, hop, et là maintenant comme c’est moi, ils changent d’avis, ils trouvent que c’est très bien, on met des dénonciations anonymes sans même savoir de quoi on parle. Donc ces gens sont pas fiables, ces gens n’ont pas, ces gens n’ont pas d’âme. Je sais pas ce qu’ils ont, mais c’est un problème de, de changer d’avis en disant écoutez maintenant il y a une boite à lettres où vous pouvez mettre des, des messages anonymes insultant les gens que personne vérifie et c’est très bien, alors qu’on disait deux ans avant, écoutez, c’est scandaleux, donc il faut avoir un peu de consistance.
Maintenant, après, Madame Karine Lacombe sous mots voilés et un Monsieur Garcia que je connais pas nous ont dit qu’on avait un cas de cluster à l’IHU et qu’on avait des pressions inter-vaccinales je sais pas de quoi il s’agit c’est des bêtises, je sais pas de quoi il s’agit, les cas qu’on a eus, ils sont strictement parallèles je peux vous montrer à la pression de, de l’environnement c’est-à-dire que quand on reçoit 2 000 personnes positives par jour, y’a plus de cas que quand reçoit 100, c’est exactement parallèle, c’est des risques relatifs, c’est de se protéger, on a relativement pas trop de cas, on est aux alentours de 30 % d’infections nosocomiales dans le personnel de soin, on n’a pas du tout dans le personnel technique, on n’en a pas chez les étudiants, donc c’est pas dans les amphithéâtres qu’ils attrapent ça et ceux qui en ont le plus avec le personnel de soin c’est le personnel administratif à la réception, voilà, c’est ceux qui sont le plus exposés et c’est entre 20 et 30% des gens qui l’ont comme, plutôt moins que ce qu’on voit dans tous les gens qui ont reçu beaucoup de gens du Covid, donc tout ça c’est juste, c’est encore une fois juste de la malveillance, quant à la dernière perquisition, elle a été euh suggérée par une attaque euh de l’IRD il y a quelques années euh moi je vais vous dire une chose euh faut faire attention dans ce pays aussi à ménager l’honneur de notre pays.
Yolande Obadia, qui est la présidente de cette fondation est une femme qui travaille ici bénévolement depuis 11 ans. Depuis 11 ans, elle ne demande pas un sou, pour nous aider, pour nous organiser, Y’a une quantité de choses qu’elle sait faire que je ne sais pas faire parce qu’elle est plus diplomate parce que elle a pas du tout les mêmes perceptions des choses, c’est une association sans laquelle notre fondation ‘aurait pas pu devenir ce qu’elle est. C’est quelqu’un pour qui j’ai un très profond respect, qui ne se met pas en avant, mais cette fondation ne pourrait pas être ce qu’elle est si elle n’avait pas été là et c’est inouï de ne pas récompenser cette femme au niveau où elle devrait l’être.
Si parmi tous ces gens qui ont eu la Légion d’Honneur parce que ils ont prescris les médicaments euh pour Gilead à la place on avait mis Madame Yolande Obadia pour lui donner la Légion d’Honneur on aurait fait quelque chose de raisonnable.
Parce que des gens de cette nature, qui passent une partie importante de leur vie, de manière entièrement bénévole sans frais de fonction euh à s’occuper de l’intérêt général, et à résister aux désagréments auxquelles elle est soumise [sic] pour pouvoir rendre service à son pays, de temps en temps, ce pays n’est pas sérieux, il faut leur rendre hommage et il faut respecter ce qu’elle fait parce que elle nous aide infiniment et elle va continuer, je l’espère de tout mon cœur, à nous aider parce que on aurait jamais pu prendre en charge tous ces malades si elle nous avait pas organisé tout le rappel des malades, je vous rappelle qu’on avait des milliers de gens positifs et qu’il fallait les rappeler pour leur donner des rendez-vous pour leur proposer de les traiter. Cela c’est Yolande qui organisait ça avec 200 personnes bénévoles. Et maintenant nous sommes face à une autre montagne dont il va bien falloir s’occuper qui est maintenant notre prochaine devoir [sic] qui est de s’occuper des post-covid où on estime qu’il y a entre 10 et 20 % de gens qui ont besoin d’exploration avec des covids, avec des atteintes cérébrales, avec des atteintes aortiques dont on sait pas ce qu’elles vont devenir, avec peut-être des risques de cancer, d’accord, il va falloir les contacter, coir ceux qui sont malades, ça représente globalement, au moins 2 000 personnes qu’il va falloir contacter pour organiser les rendez-vous réaliser des examens, on a, on a fait, avec,
je vous recommande de regarder le travail préliminaire qui a été présenté par Carlo Linda sur notre site, c’est probablement le plus large du Monde, euh, on a fait plus de PET-scan, c’est-à-dire des examens du fonctionnement cérébral et des atteintes métaboliques du corps entier, que n’importe quelle équipe dans le Monde. On commence à avoir des données qui sont très importantes. Ils faut qu’on réfléchisse sur les prises en charge thérapeutiques [NDT qui fatigue : chloroquine, il faut qu’on essaye d’analyser si un certain nombre de ces manifestations tardives ont été prévenues par les traitements en particulier par l’hydroxychloroquine [NDT, la voilà] parce que ça me paraît être une tendance à éviter les post-covid chez les gens qui ont été traités, donc ça nécessite un énorme travail , bien sûr, c’est Yolande qui va être encore une fois à la manœuvre pour nous aider, cette femme doit être remerciée, félicitée, et non pas harcelée comme étant une, un dégât collatéral des irritations que je suscite en faisant mon travail. D’accord, moi, je suis robuste, et je peux dire que je méprise la plupart des gens qui m’agressent, tout le monde n’est pas comme moi je n’en peux plus mais ouf] donc concentrez-donc les tirs sur moi, ça m’amuse, épargnez les gens qui travaillent avec nous qui n’arrêtent pas, qui donnent leur âme, leur temps, la plupart du temps sans recevoir, dans tous les cas sans recevoir un sou supplémentaire, les autres, ceux qui sont fonctionnaires et ceux qui sont bénévoles. C’est tout ce que nous avons ici. Personne gagne de l’argent. Alors maintenant, faut les respecter, bien les traiter, d’accord, et il faut reconnaître que la qualité de leur travail est exceptionnelle et c’est ces gens-là que la République devrait remercier.
« Merci beaucoup ».