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Biodiversité marine : signature d’un traité historique pour la protection de la haute mer sous l’égide des Nations Unies

Il est l’aboutissement de la 5e session de négociations intergouvernementales tenu au siège de l’ONU à New-York du 20 février au 5 mars et vise à la conservation et à l’utilisation durable des zones hors juridictions nationales

Représentant plus de 90 % de l’espace habitable sur la planète, les océans sont un réservoir essentiel à la biodiversité et constituent des puits de carbone essentiels contribuant à la régulation du climat en danger. Ils abritent environ 250 000 espèces connues et de nombreuses espèces encore inconnues.

La COP15 Biodiversité avait établi il y a quelques mois un objectif de 30 % des terres et des mers d’ici à 2030. Dans ce cadre l’adoption d’un traité sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine en haute-mer est une étape clé pour la protection des océans et de sa biodiversité et concourt à partage juste de ses ressources. Ce traité a vocation à déboucher sur un instrument international juridiquement contraignant afin de renforcer la gouvernance de la haute mer, élaborer outils nécessaires à une protection effective et une utilisation durable de ses ressources.

Nature des avancées

Le traité prévoit :
● création d’aires marines protégées en haute mer 
● obligations pour les Etats d’évaluer l’impact environnemental des nouvelles activités projetés en haute mer
● partage juste et équitable des bénéfices de découvertes faites dans les océans, dont on imagine bien l’impact pour les sciences et les technologies
● le renforcement des capacités des Etats en développement en matière de recherche scientifique et d’aptitude à assurer une bonne gouvernance des aires marines 

Cet accord ambitieux est l’aboutissement de 15 ans de négociations des États.

La prochaine conférence des Nations Unies aura lieu à Nice en 2025 et sera co-présidé par la France et le Costa Rica.

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