ActualitésGestion des risquesOMSSantéSanté publiqueTechnologie

Compteur Linky : est-il dangereux pour la santé ? nouvelles données actualisées

L’Anses a mis à jour son expertise menée en 2017. Elle confirme la faible probabilité d’exposition aux champs magnétiques, et donc le faible risque sanitaire court ou long terme

Le sujet de l’éventuelle dangerosité des compteurs nouvelle génération, communicants, comme Linky pour l’électricité ou Gazpar pour le gaz fait couler beaucoup d’encre. Les détracteurs de ces systèmes dénoncent souvent une surconsommation fictive rapportée par ces compteurs, mais aussi des affirmations de dangerosité pour la santé humaine.

Sur ce dernier point de nouvelles données ont été communiquées à l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travial) par le Centre scientifique technique du bâtiment (CSTB) et l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Il s’agit de nouvelles mesures de l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs Linky de dernière génération soit la troisième et donc dits « G3 ».

Pas plus d’émissions qu’avec les autres appareils domestiques courants

S’il en ressort que l’émission de signaux par les appareils varie fortement dans la journée et que la durée totale des émissions des compteurs Linky peut être plus élevée qu’anticipée, les niveaux d’émission restent très faibles, bien inférieurs aux seuls réglementaires. En pratique, les émissions des compteurs communicants sont équivalentes à celles des appareils électriques et électroniques domestiques, l’Anses citant à titre d’exemple les chargeurs d’appareils multimédia et les plaques à induction.

Le rapport de l’Anses de 2017 est ainsi confirmé, puisqu’il concluait à une très faible probabilité d’exposition aux champs électromagnétiques avec les compteurs communicants, et donc à des risques sanitaires court et long terme très faibles aussi.

Pour l’avenir : mieux anticiper l’exposition aux objets connectés

L’Anses tire une leçon de ce débat, dans un contexte de multiplication des objets connectés. Elle préconise le développement de méthodes et d’outils permettant de caractériser l’exposition des personnes utilisant tout objet connecté. L’enjeu est finalement le risque de cumul des expositions individuelles des objets connectés.

Image d’en-tête : compteur Linky – source Wikipédia

Pour aller plus loin

Pour aller plus loin

Science infuse est un service de presse en ligne agréé (n° 0324 x 94873) piloté par Citizen4Science, association à but non lucratif d’information et de médiation scientifique doté d’une Rédaction avec journalistes professionnels. Nous défendons farouchement notre indépendance. Nous existons grâce à vous, lecteurs. Pour nous soutenir, faites un don ponctuel ou mensuel.

Propulsé par HelloAsso

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
9 + 5 =